Tamarin lion doré
Tamarin lion doré
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Classe
Mammifères -
Ordre
Primates -
Famille
Callithricidés
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26 à 33 cm
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710 à 795 g
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4 mois
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2 petits
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15 à 20 ans
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Alimentation
omnivore (fruits, nectar, gomme, petits vertébrés…) -
Habitat
forêt tropicale atlantique -
Répartition géographique
sud-est du Brésil - Cette espèce fait l'objet d'un programme d'élevage européen
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Population en milieu naturel
En diminution -
Classement sur la liste rouge de l'IUCN
Les tamarins lions sont les plus gros des Callithricidés. Chacune des quatre espèces reconnues possède une aire de répartition clairement définie bien que leur isolement respectif soit probablement dû à la déforestation. Génétiquement très proches, leur dentition et la couleur de leur fourrure sont toutefois différentes.
Avec son pelage jaune orangé, le tamarin lion doré est sans doute la plus spectaculaire des quatre espèces de tamarins lions. Actif pendant la journée, il vit en petit groupe familial d'une dizaine d'individus comprenant un couple reproducteur et ses jeunes. Il dort dans des trous d'arbres ou parfois dans les enchevêtrements des broméliacées.
Menacée par la déforestation au profit de l'agriculture et de l'élevage, l'espèce a pu être sauvée grâce à la mise en oeuvre d'un programme exemplaire de conservation démarré à la fin des années 60 : programme d'élevage en captivité, recherches étho-écologiques sur le terrain, création de la réserve biologique de Poço das Antas (1974), réintroductions d'individus nés en captivité, éducation environnementale à destination des communautés locales.
Entre 1984 et 2000, 159 tamarins lions dorés furent introduits dans la réserve de Poço das Antas, puis dans des fragments de forêt privés aux environs, ces opérations impliquant plus d'une centaine de zoos internationaux. Vingt ans plus tard, le nombre de descendants des tamarins lions dorés réintroduits totalisait 589 individus répartis dans 87 groupes.
On estime aujourd'hui la population globale de tamarins lions dorés à plus de 1600 individus, contre moins de 300 début 1970. L'extrême fragmentation et la surface limitée de la forêt atlantique ne permettent plus de procéder à des réintroductions. La reforestation et l'établissement de corridors, de même que les translocations (déplacements) d’animaux représentent aujourd'hui les meilleures chances de survie de l'espèce à long terme.
Et dans la nature ?
Nous participons à la sauvegarde de cette espèce en milieu naturel.