Naissance d’un oryx algazelle

Notre groupe reproducteur d’oryx algazelles (Oryx dammah) compte un membre de plus avec la naissance il y a tout juste une semaine d’un petit mâle ! Sa mère, âgée de 8 ans, est née au zoo et a déjà eu deux jeunes : une femelle en 2018 et un mâle en 2023.

© F. Perroux/Zoo de La Palmyre
© F. Perroux/Zoo de La Palmyre

Parcourant autrefois l’ensemble des zones subdésertiques situées au nord et au sud du Sahara, l’oryx algazelle s’est progressivement éteint à l’état sauvage à cause d’une chasse abusive et de la perte de son habitat liée au surpâturage et à la compétition de plus en plus forte avec le bétail domestique, exacerbée par des périodes de grave sécheresse.

© F. Perroux/Zoo de La Palmyre
© F. Perroux/Zoo de La Palmyre

Un ambitieux plan de conservation a pu être mis en oeuvre pour tenter de sauver cette majestueuse antilope grâce à l’existence de populations faisant l’objet de programmes d’élevage dans les parcs zoologiques à travers le monde. Des réintroductions ont été menées à la fois dans des réserves clôturées au Maroc, au Sénégal, en Tunisie (des individus nés au Zoo de La Palmyre y ont été envoyés au début des années 90) mais aussi depuis 2016 dans la Réserve faunistique de Ouadi Rimé-Ouadi Achim au Tchad, une zone ouverte où les oryx sont protégés par des gardes gouvernementaux et surveillés par radiopistage, comptages aériens et patrouilles terrestres. La population sauvage d’oryx algazelles dans ce pays s’élève aujourd’hui à près de 600 individus.

Un succès pour l’espèce dont le statut sur la Liste Rouge de l’UICN a été requalifié : fin 2023, il est passé d’Eteint dans la nature à En danger.