Nouvelle naissance de jumeaux tamarins lions dorés !

6 mois après la naissance de ses deux premiers petits, notre femelle tamarin lion doré a de nouveau donné naissance à des jumeaux à la fin de l’été ! Agés de 3 semaines, les petits se portent bien et s’agrippent solidement aux poils de leur père, leur mère ne les récupérant qu’au moment des tétées.

Jumeaux tamarins lions dorés nés fin août 2024 au Zoo de La Palmyre © F. Perroux

Les tamarins lions sont les plus gros des Callitricidés, les mâles pouvant peser plus de 700 grammes. Bien que la taille des jeunes à la naissance soit également importante (ils représentent généralement entre 8 et 10% du poids de la mère !), il n’est pas toujours facile de bien les distinguer sur la fourrure des adultes au cours des premiers jours, leur pelage se confondant avec celui de leurs parents. Après quelques semaines, ils deviennent cependant plus actifs et ouvrent davantage les yeux, rendant les observations plus aisées.

Tamarin lion doré né fin août 2024 au Zoo de La Palmyre © F. Perroux

Omnivores, les tamarins lions dorés se nourrissent de fruits, de nectar, de gomme, de petits vertébrés et invertébrés (escargots, lézards, araignées, insectes) qu’ils capturent avec dextérité dans les recoins inaccessibles de certains végétaux à l’aide de leurs longs doigts fins terminés par des griffes pointues. Au zoo ils bénéficient aussi d’une alimentation variée : fruits, légumes, « gâteau » spécial ouistitis et protéines animales sous la forme d’œufs durs, de viande rouge et blanche, de vers de farine…

Jumeaux tamarins lions dorés nés fin août 2024 au Zoo de La Palmyre © F. Perroux
Jumeaux tamarins lions dorés nés fin août 2024 au Zoo de La Palmyre © F. Perroux

Il existe 4 espèces de tamarins lions : le tamarin lion doré (Leontopithecus rosalia), le tamarin lion à tête dorée (Leontopithecus chysomelas), le tamarin lion noir (Leontopithecus chysopygus) et le tamarin lion à face noire (Leontopithecus caissara). Endémiques à la forêt atlantique brésilienne, toutes sont classées En danger sur la Liste Rouge de l’UICN, menacées par la fragmentation extrême de leur habitat, l’expansion de l’urbanisation et de l’agriculture, ainsi que par certaines maladies dont la fièvre jaune qui a récemment entraîné un déclin important des populations de tamarins lions dorés dans certaines aires protégées.